Un au-revoir d’adieu

Éternel Dieu,
Ô si haut d’aussi bas
De la terre aux cieux
À ton appel, nul ne débat.

Ce rayon lumineux perçant la lucarne jusqu’aux cœurs
Sobrement tendre: une symphonie
des chœurs
La tite colombe s’envole dans les airs rejoindre les nuages
Puis les fenêtres s’enferment derrière elle et s’enfouit tout liage.

Un nid d’essence suspendu sur l’asphalte d’un trottoir 
Et le petit oiseau crie et s’écrie mais sa voix raisonne silence.
Triste histoire d’une vie où la plume sert d’ores de parloir
Un orage à l’aune d’une pluie de larmes en cadence.

Quand réécrire les étoiles devenait une ambition,
Arborer un large sourire sur le visage et respirer à fond
Chuter toutes les émotions négatives et créer une connexion
Entre toutes les créatures divines du fond que du tréfonds.

Sentir le battement des cœurs fins meurtris de l’âme,
Émettre une empathie et faire taire toutes les angoisses.
Car l’âme de Ève est le fruit d’essence d’Adam.
Alors, seule la famille est vertu à l’abri des intrus de la poisse.

Le pauvre voulait vivre ses fantasmes les plus fous
Avant l’arrivée l’heure des ténèbres macabres.
Un liasse de plume et d’encre suscite alors ses goûts
De l’écriture et c’est là que le slam s’avère un havre.

Il dégageait une incroyable énergie autour de lui
Et rien n’avait de sens que le bonheur un temps soit peu.
La phonologie des syllabes rendait ses lecteurs éblouis.
Et chaque âme comblée etait pour lui un défit somptueux.

Aussitôt, le papillon déploya ses ailes aux chevets
Des entités de la faune à la merci des tempêtes.
Il produisît une douce symphonie qui abreuvait
Leur soif et pansait cette gaité d’esprit en quête…. [Suite] RIP al faruq

Advienne que pourra…

Élixir d’une vie..

Tu vois de loin cet horizon.
Ô que non! tu le vois pas.
Je marcherai ses environs.
La vie demeure là-bas.

Je suivrai les étoiles,
Comme une boussole;
L’esprit rivé sur le sol,
L’objectif sur la toile.

Je cotoierai la gaieté l’été.
L’hiver: Sagesse et jovialité;
Au cours de cette aventure
Poétique comme un augure.

Je decouvrirai les secrets
De la faune et de la flore,
Dans ses merveilles sacrées
Et ses créatures multicolores.

Sous le rythme de la mélodie
Lyrique des oiseaux magiques
tel un rêve, telle une parodie
Telle une sirène d’une basilique.

Je caresserai fleurs et roses
En méditant sur les montagnes
Où je deposerai quelques proses
Sur une pierre de la campagne.

S’il me reste encore du temps
Je voudrais user de ma plume
Pour glisser tant sous le vent
Ces mots solides tel un bitume.

Fils, prends sur toi et tes rêves.
La vie n’est parfois pas le reflet
De la réalité béate d’Adam et Eve
Sois sage et vis loin des regrets.

Tes sœurs, tu seras leur ombre,
Leur console sous la pénombre.
Que Les protéger soit ton fardeau.
Soit leur bouclier face au bourreau.

Que tes frères soient une armature.
Enseigne-leur la vertu, la droiture,
Que la famille est sacrée et belle
Et que les valeurs sont éternelles.

Qu’elle soit une fierté, ta culture.
Car elle porte ta communauté,
Renseigne donc sur ton identité
Ton histoire et balise ton futur.

J’étais un enfant…

J’étais un enfant…
Du sourire, du suspens, du souvenir.
Les cris de joie, un amour maternel.
Un passé qui tend la perche à l’avenir
Un hier présent:une histoire éternelle.

J’étais un enfant…
Marcher pieds nus dans le sable,
Rire pour un tout et pour un rien.
Une vie de chimère, une fable.
Un conte de fée mais le mien.

J’étais un enfant…
Quand je prenais tout à la légère,
Quand tout me semblait anodin.
Quand je vivais zen naguère.
Quand je faisais le con et le malin.

J’étais un enfant…
Des baignades sous la pluie d’été
Immaculé de la moindre anxiété
Dans une insouciance consciente
Desdites tonnerres foudroyantes.

J’étais un enfant…
Les retrouvailles au jardin d’enfant,
Les récréations des balançoires,
Les descentes d’après-midi d’antan,
Les marches épique des trottoirs.

J’étais un enfant…
Une enfance domptée par les manga.
Salut Bob l’éponge, les daltons ça va?
Coucou Mr Bean, hey! Code lyoko.
Haha Tom and Jerry, hum kitoko.

J’étais un enfant…

Boubacar Sidy Bâ, Étudiant en Master II à L’Université Gaston Berger de Saint-louis. AQP

Elle était..

Elle est à l’état pur de la femme,
Tel l’oxygène est à l’image de la vie.
Élixir, enchanteuse douce des âmes
Reine des âmes sœurs d’un sens inouï.

Au pays du jardin enchanté
Où naît l’allégresse du cœur
Paradisiaque de roses charmantées
Ornée de tendre symphonie des chœurs.

Sourire aux éclats d’étincelles
Beauté ornée dans une brochure
Elle est virtuelle et réelle
Oxymoron tel clair-obscur.

Cet être dont j’admire le génie
Ponctuée d’une valeur esthétique
Indéfectible élevée d’un sens pétri
D’une générosité forte charismatique.

Elle vient de ce pays où elle a grandi et où est-elle née.
Ma terre d’origine, celle de mes aïeux. C’est la Guinée.
C’était en novembre sur l’île de Saint-Louis du Sénégal.
De toutes les découvertes de la vie_ la nôtre fut un régal.

Je l’ai découverte sans couvert et elle m’a découvert ouvert.
Tout d’un coup,tout bascule tel le jour s’augure au crépuscule.
Une page se consacre à notre histoire, notre aventure.
Sans doute, mère nature a déjà scellé depuis belle lurette.

Perdu dans cet horizon étrange, elle cherchait un nid.
J’emprunta son chemin temporairement.
Je servais de guide tandis qu’elle, de boussole.

Oh Dieu illumine cette colombe brune
Odieuse mais sereine depuis son nid
Lointain, éveillant faune et flore l’une
Après l’autre à travers un chant inouï.

Il y’a de toi dans le ciel que les oiseaux empruntent.
Au fond des océans, demeurent tes empreintes.
Elle est pleine d’atouts, sans regret ni tabous,
Raisonne sans tambour ni trombone. Quel délice! Ô qu’elle est trop bonne!

       

          Boubacar Sidy Bâ…
            ….Advienne Que Pourra!

Chère UGB d’antan..

Mardi 15 Mai 2018 il est11h la campagne a déjà blanchi à Sanar quand, lors d’une marche de protestation contre le retard du paiement des bourses, raisonne une balle au milieu d’une foule estudiantine déchaînée contre le laxisme des autorités. Un étudiant vient de tomber. Fallou Sène nous quittait et rejoignait les ancêtres.

Repose en paix camarade.

Bienvenue mesdames et messieurs au Resto de L’Université de Sanar. Au menu, des querelles intestines entre la Cesl et la comsoc, des grèves illimitées, au dessert du chevauchement des années.

Gardez votre ticket c’est JST pour vous.. Bonne dégustation.

Vous êtes à L’Université Gaston Berger. Université d’excellence ou plutôt celle de la décadence?
Cependant, Un tel événement ne vient pas seulement qu’avec ses indignations, Il est aussi accompagné de ses lourdes conséquences et de ses lots de conclusions dont la plus pertinente nous interpelle ce soir du 18 Février 2020: l’UGB n’est plus une université d’excellence.

J’aurais pu répondre aisément par un Oui catégorique mais Pythagore nous enseigne : ” les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui
exigent le plus de réflexion ”.

Auguste lectorat, Bonsoir!!
À l’État civil Boubacar Sidy BA, étudiant en Mater 2 à L’UFR Civilisations, Religions, Arts et Communication dans ladite section des langues & Cultures Africaines.

Avant de m’étendre sur le vif du sujet, permettez-moi de vous proposer un voyage naturel dans l’univers des acceptions et des terminologies « afin que toute zone d’ombre susceptible de nuire à notre compréhension puisse être éclairée » pour parler comme Mouhamadou Aw( RIP).

Université Gaston Berger de Saint-louis (UGB) créée officiellement par la loi n o 90-03 du 2 janvier 1990 , Sa dénomination rend hommage au philosophe franco-sénégalais Gaston Berger. Elle compte huit unités de formations et de Recherches subdivisées en sections confondues. Elles se répartissent comme suit:

-UFR des Lettres et Sciences Humaines (LSH).

-UFR des Sciences Appliquées et de la Technologies (SAT).

-UFR des Sciences Juridiques et Politiques (SJP).

-UFR des Sciences de la Santé (2S)

-UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication (CRAC).

-UFR des Sciences Agronomique, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires (S2ATA)

-UFR des Sciences de l’éducation, de la formation et du Sport (SEFS).

-Institut Polytechnique de Saint-louis (IPSL).

Dérivé du latin classique esse, être est un verbe intransitif et auxiliaire de temps et de mode conjugué ici à la 3èm personne du singulier avec la forme négative « ne plus » renvoyant donc à ce qui a cessé d’être ou de remplir son office , en parlant de quelque chose selon le Larousse.

Excellence: dérivé du latin excellentia, le Larousse le définit comme le Degré éminent de qualité , de valeur de quelqu’un , de quelque chose dans son genre.

Cependant, Je ne vous parle pas de l’UGB, autrefois dite d’excellence de l’époque de l’ex inspecteur des impôts et domaines Ousmane Sonko ou de l’actuel Recteur Ousmane Thiaré mais de celle reconnue aujourd’hui pour la dégradation de son système avec des années qui se piétinent et des perturbations ostentatoires nourries par un laxisme criard de ses autorités.

Dores et déjà plongé dans l’incomparable fleuve du sujet, permettez-moi, de confirmer que la réponse à la lancinante réflexion qui nous est soumise ce soir est absolument Oui.

Oui car les résultats et la discipline sont les meilleurs révélateurs du niveau de l’enseignement supérieur d’une nation.

Je ne vous apprends rien si je vous disais que cette dégradation du système a engendré et imposé l’invalidation d’une année académique à toutes les UFRs excepté l’UFR LSH. Une situation que toute la communauté étudiante de l’UGB déplore. De ce fait, il faut noter que même si les performances sont toujours au rendez-vous, l’idéal de l’excellence y est devenu une denrée rare. Les étudiants passent leurs tests respectifs, avancent certes, mais n’arrivent pas à garder cette image que leur ont léguée leurs prédécesseurs et qui garantissait la conscience d’une appartenance à un temple loué pour son excellence. D’ailleurs, de très nombreux parmi eux sont admis dans leurs examens avec un passage conditionnel puisque n’ayant pas obtenu tous les crédits requis. Certains moins chanceux sont tout simplement recalés. Beaucoup de facteurs concourent en effet à cette décadence de L’Université de Saint-Louis que les anciens observent avec impuissance.

Pour une question de bourse ou de sélection (somme toute légitime), les étudiants décrètent des heures de grève et écornent ainsi le quantum horaire.

Par ailleurs, Ce qui fait le mal de notre temple du savoir c’est cette nuance que nos soi-disant « dirigeants » n’arrivent pas à faire entre « diriger » et « servir ». C’est à la seconde où nous nous rendrons compte qu’on est censé servir et non diriger, c’est seulement en ce moment présent que nous saurons cerner l’enjeu de la problématique en d’autres termes pallier cette crise qui agite notre univers cité.

C’est d’ailleurs, ce qui fait dire au Chroniqueur Ababacar Gueye dans un article publié à senenews : « La suspension des cours, dans un contexte où l’UGB peine à retrouver une année scolaire normale, ne fera qu’empirer les choses déjà catastrophiques dans ce lieu qui naguère faisait rêver tout candidat au BAC. » Autant que les étudiants, les enseignants ne sont pas exempts de reproches. Avec des grèves du SAES (Syndicat Autonome de l’enseignement supérieur), beaucoup d’heures sont perdues et comme compensation, on oblige aux étudiants de faire des examens à session unique. Une telle situation a provoqué un climat chaotique que certains étudiants n’ont pas manqué de signaler en « statut » sur whatsapp en ces termes : « UGB est devenue l’Université la plus chaotique du Sénégal. Ça tombe en faillite comme un château de cartes. Que de ruines ! » (sic). En tout cas, ce n’est plus une fierté d’appartenir à l’UGB.

Enfin, L’une des solutions pérennes et sine qua non pour que l’Université de Sanar retrouve sa bonne fortune et son lustre d’antan, réside dans la ferme volonté de la part des autorités qui doivent repenser tout le système, de la nomination des recteurs à celle des directeurs des centres des œuvres sociales. Il faut à tout prix extirper la politique des critères de choix et même nommer des administrateurs formés pour cela étant entendu que n’est pas bon manager tout professeur titulaire. Mieux, ce qu’il nous faut c’est une refonte totale du système et une meilleure définition du syndicalisme estudiantin pour une représentativité intelligente au service de l’excellence. Pour se faire, il faut de la finesse dans la gestion, de la rigueur dans la négociation mais aussi et surtout de l’intelligence dans la démarche.

N’oublions tout de même pas de prier car face à l’impuissance humaine perdu dans les nuages de l’ignorance et dans la quête d’une lueur d’espoir, la foi reste la meilleure alternative possible car ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

« Père céleste, reçois cet épée, protèges tes enfants, et enseigne-nous les vertus de la paix et de l’humilité »

Amine!

…..Advienne Que Pourra…